Comme un phœnix qui renait de ses cendres

Certains événements de la vie amènent à penser qu’il y a un avant et un après. Pour moi, ça a été la maladie, à 40 ans.
Après des années à enseigner le français et l’allemand, puis à accompagner des adultes en réorientation professionnelle, j’étais persuadée d’être faite pour animer des groupes et soutenir les personnes dans leur projet. Jusqu’à l’annonce d’un cancer du côlon, stade 3, véritable électrochoc : c’était mon tour dans la famille, j’allais mourir.

Mais tenaillée par l’envie de comprendre, j’ai entamé un énorme travail sur moi-même pour arriver à cette conclusion : je suis responsable de ma maladie, pas la génétique. Alors au diable l’opération, les 12 séances de chimio et les pronostics habituels de survie, j’ai décidé de guérir et de changer ce qui n’allait pas dans ma vie. Personnelle et professionnelle. Un long chemin de remise en question de qui j’étais, une transformation complète. Puis de rencontres en expériences, j’ai découvert les bols tibétains, une révélation.

Comme la vie est bien faite quand on est aligné, je suis retournée en Allemagne à l’Institut Peter Hess pour me spécialiser dans l’utilisation de ces instruments. J’ai donc eu la joie de redécouvrir cette langue que j’adore – toute une partie de ma jeunesse – et de faire en même temps ce qui avait du sens pour moi. Tout s’éclairait : je comprenais pourquoi j’avais fait des études d’allemand !

J’ai continué depuis à mieux me connaître en travaillant sur les blessures de l’âme, l’enfant intérieur, les mémoires transgénérationnelles, les croyances. Jusqu’à ce que je recontacte ma passion de toujours : la danse, que j’ai intensément pratiquée à certaines périodes de ma vie. Bien consciente qu’elle peut avoir toute sa place dans un processus d’accompagnement, je me suis formée à la médiation corporelle par la danse-thérapie. Et à nouveau, ma vie prend tout son sens !!!! D’ailleurs, je vous proposerai prochainement de nouvelles activités avec cette technique.